L’impact du DPA-PC

Briser nos chaînes!

Le DPA-PC est une approche qui a un impact positif et durable, autant pour l’équipe que pour les personnes que nous accompagnons.  Elle ajoute du sens dans les réflexions et dans les actions et amène tous les acteurs concernés à une mobilisation porteuse. Comme le dit le professeur Yann Le Bossé[1], «le DPA, ce n’est pas magique, c’est pragmatique».

Les solutions sont-là,

Il faut les chercher en soi!

C’est une approche qui permet aux personnes, jeunes et moins jeunes, d’apprendre à devenir «acteur» de leur propre pouvoir d’agir! Chacun dispose de sa propre expertise, d’un potentiel actualisé ou non et des forces connues ou non. L’accompagnateur utilise son propre bagage pour amener la personne à découvrir, voire redécouvrir, son bagage pour faire face à des situations.

C’est aussi une approche novatrice qui se base sur l’expérience acquise des personnes pour trouver en eux et avec eux des solutions différentes à partir de leurs habiletés et leurs capacités. Les besoins s’expriment souvent par de l’impuissance! «Je ne suis pas capable de faire cela, j’ai besoin de quelqu’un pour le faire pour moi». Au contraire, le DPA est un outil concret qui favorise la prise et souvent la reprise en main de son pouvoir sur sa vie. Le DPA-PC, dans l’ici et maintenant, fait cheminer les personnes vers la recherche d’actions à leur portée, pouvant avoir un impact sur les problèmes à solutionner.

Identifier notre problème

 C’est d’abord par le biais d’une relation de confiance et de respect que se bâtit l’intervention. Le groupe ou la personne accompagnée apporte une situation qui se vit au moment où elle est exposée, celle-ci devient le sujet sur lequel on travaille. On se concentre sur le moment présent, ce qui se vit pour la personne au moment où elle en parle. Bien que, dans un premier temps, les personnes soient déstabilisées, elles découvrent peu à peu leurs propres ressources à l’aide des interventions de nature interrogative de l’animateur.

 Celui-ci demeure actif, par ses questions il aide à cibler le « vrai problème », à faire ressortir et valider les réels enjeux de la personne soient les résultats désirés et les écueils à éviter.

Trouver ses propres solutions

 Le contexte et les acteurs impliqués font partie du problème et nécessairement des solutions. C’est donc un travail de co-construction qui prend forme avec la mise en place d’un plan de match stratégique que la personne détermine en envisageant ses propres pistes d’actions. Le DPA, c’est rechercher des actions concrètes à partir d’une expertise souvent insoupçonnée.

 C’est à ce moment que la personne peut découvrir ses propres pistes de solutions à tester et apprend à négocier ou à composer avec les différents acteurs impliqués.

 L’accompagnement et la supervision ne constituent plus des gestes d’autorité, mais sont issus d’un pouvoir d’influence, d’une relation d’égal à égal. On parle maintenant d’une relation horizontale plutôt que verticale. L’impact est puissant, un peu déstabilisant, mais combien aidant, car il s’inscrit dans un processus continue de confiance en soi et de travail au niveau de l’estime de soi… C’est apprendre à faire et à vivre autrement.

 Pour un organisme, travailler avec cette approche demande beaucoup de rigueur. Le DPA interpelle les acteurs et remet en question nos attitudes, nos postures[2] : Savoir, savoir-faire et savoir-être. L’intervenant n’est plus l’autorité, l’expert, le décideur il devient peu à un agent de changement, un «passeur».

 La posture reflète, voire incarne, les valeurs de la personne. C’est par cette voie qu’une nouvelle cohésion des valeurs communes se crée et favorise une plus grande efficacité dans l’action. Quand les valeurs personnelles rejoignent les valeurs de l’organisation, une posture d’ouverture s’installe. La confiance en soi et aux autres prend tout son sens et rejaillit sur la clientèle et la qualité du service.

Agir, faire bouger, c’est évoluer!

 Le DPA-PC se vit d’abord par l’expérience. On y greffe la théorie pour bien saisir d’où cela part ainsi que le cheminement intellectuel développé notamment par Yann Le Bossé. Puisé auprès de différentes approches humanistes, Le Bossé sort des sentiers battus pour en faire quelque chose de vivant et d’innovant. Pour lui : « Tout bouge tout le temps ».

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[1] Yann Le Bossé, Ph. D. est chercheur régulier au Département des fondements et pratiques en éducation, Université Laval.

[2] Posture est utilisée comme la combinaison des attitudes et des relations d’une personne dans un groupe. La situation de la personne dans son environnement. C’est à découvrir en formation!